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samedi 3 mai 2014

Difficultes de l'agriculture en Haiti

               On entend beaucoup dire que la relance de l'economie haïtienne pourrait passer par l'agriculture (avant le seisme l'agriculture representait 26% du pib). C'est vrai qu'historiquement le pays a été un gros producteur de Café et de Cacao mais le problème c'est qu'aujourd'hui nombre de paysans manquent de tout car au lendemain du seïsme ils n'ont pas hesité a aider loger et nourrir les foules de deplacés. On estime en effet que 500 000 habitants de port au prince ont pris la fuite vers les campagnes Dans des villages du sud du pays là ou justement ont ete accueilli des habitants de la capitale, on veut croire à un renouveau de l'agriculture. Pour plus d'info

Agriculture

Agriculture
La Problématique du Secteur Agricole en Haïti. Pour résoudre le problème de la faim en Haïti, il faut tout d’abord rechercher les différents acteurs jouant un rôle déterminant dans le développement du secteur agricole en Haïti. Il s’agit du paysan, de l’Etat et les différents agents liés directement à ce secteur.
pour info
Le Paysan
L’objectif premier du paysan est de trouver de la terre à travailler dans les meilleures conditions possibles. La rente foncière perçue par le grandon (un terme qu’il faut définir plus loin) représentant un prélèvement bien plus important que la ferme perçue par l’Etat, il va utiliser une stratégie qui consiste à tenter d’éliminer le grandon en contestant son titre de propriété, affirmant que la terre appartient au domaine privé de l’État. Quand on se souvient de la manière dont nombre de ces grandons ont constitué leurs domaines, on comprend que cette stratégie peut être porteuse de fruits.
Il est cependant un élément qui peut profondément modifier l’attitude du paysan : la pression démographique sur la terre. Les paysans sont conscients du fait qu’il n’y a pas assez de terre pour satisfaire tous ceux qui en voudraient. De plus, le paysan est confronté à une situation incontrôlable : celle du phénomène ville-campagne. Trente ans plus tôt, la ville fut considérée comme un lieu résidentiel pour ceux qui ont une certaine facilité économique, et la campagne comme l’arrière-pays ou pour ceux qui ne savaient ni lire, ni écrire. Aujourd’hui, les gens riches achètent toutes les propriétés des paysans pour planter des pierres (matières inertes) au lieu des semences. Les grands négociants vont en ville pour commercer et en fin de journée retournent à leur villa en pleine campagne. Il en résulte que les paysans vont gonfler les villes ou le chef-lieu, plus particulièrement, Port-au-Prince. D’autres se rendent en République Dominicaine pour la coupe de canne et les petites parcelles restantes sont abandonnées. Avant de considérer le deuxième acteur, parlons un peu de l’appellation de « grandon » dont nous avons mentionné plus haut.
Le « Grandon »
Le terme de grandon par lequel on désigne le grand propriétaire tirerait son origine d’une pratique courante chez les premiers gouvernements de la République. Entre 1843 et 1915, tous les gouvernements qui se sont succédé ont gardé l’habitude de faire des dons en propriété à des amis et favoris etc… Les bénéficiaires de ces fameuses donations sont connus sous le nom de « Grandons »[1] . En fait, cela remonte encore plus haut que 1843, pas mal de ces dons sont le fait du Président Jean-Pierre Boyer, qui a laissé le pouvoir en 1843.
L’État
Dans tous les pays développés du monde, le démarrage du développement doit passer nécessairement par l’agriculture. De ce fait, l’Etat se doit de mettre en place une structure permettant de respecter les droits de propriété de nos valeureux paysans. Actuellement les ONG sont légions en Haïti, mais peu d’entre elles s’occupent vraiment du développement agricole. Quand on considère les pays de l’Amérique Latine et le Taïwan, on peut avancer qu’Haïti a une chance de se tirer de cette situation chaotique. Ainsi, le CEHAH se donne comme objectif premier d’accompagner le paysan en mettant à sa disposition des fonds suivants : a) un fonds pour l’entretien de la propriété ; b) un fonds d’assistance pour les fermiers ; c) un fonds pour de petits projets communautaires ; et d) un fonds de développement régional. Pour ce faire, le CEHAH aura besoin de l’Etat la mise en place des règlements protégeant à la fois les paysans et les investisseurs dans le secteur agricole.
Les Investisseurs
Plusieurs de nos produits agricoles sont demandés sur le marché international. On doit encourager les investisseurs à investir dans ce secteur, moyennant la mise en place d’une infrastructure qui ne demandera pas un débours d’envergure. Par exemple, la production de mangues francisque est une filière très prisée en Haïti et on pourrait utiliser la voie consulaire haïtienne dans différents pays pour vulgariser les produits agricoles haïtiens.
Le CEHAH travaille pour établir des contacts en ce sens pour stimuler les éventuels investisseurs à investir dans ce domaine. Nous pouvons conclure partiellement que le CEHAH a d’autres plans d’intervention dans différents domaines. Cette brève réflexion n’est pas un travail fini, c’est le commencement d’un débat qui sera implémenté au fur et à mesure. Nous sommes ouverts aux critiques et suggestions pour une Haïti prospère et un lendemain meilleur.


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