Le
Département de l’Artibonite a pour principale culture le riz. Communément
appelé le Grenier d’Haïti pour avoir su assurer dans le temps
l’autonomie du pays grâce à sa production rizicole, il est classé comme premier
Département de par son étendue. La vallée de l’Artibonite compte 45 000
hectares (has) de terres dont 28 000 has < irrigués > sont
plantés en riz. Elle est responsable de 75% de la production rizicole,
soit 67 500 tonnes.
Le Département de l’Artibonite est aussi le plus grand producteur national d’aubergine, d’oignon, d’échalote et d’ail. Il s’étend sur une surface de 4 980 km2. Le Département de l’Artibonite est irrigué à 53% de sa capacité totale et les régions les plus fertiles s’étendent de Verrettes à la Petite Rivière de l’Artibonite. Les zones rizicoles d’Haïti mesurent 3875 hectares repartis comme suit :
Le Département de l’Artibonite est aussi le plus grand producteur national d’aubergine, d’oignon, d’échalote et d’ail. Il s’étend sur une surface de 4 980 km2. Le Département de l’Artibonite est irrigué à 53% de sa capacité totale et les régions les plus fertiles s’étendent de Verrettes à la Petite Rivière de l’Artibonite. Les zones rizicoles d’Haïti mesurent 3875 hectares repartis comme suit :
- Nord-Ouest : Berger, Rivière Salée, Bonneau, Denis, Meance, Fonds Roquefort : 1000 has
- Versant sud mer Caraïbes : St louis du Sud, Plaine des Cayes, les Anglais : 2.250 has
- Versant Sud golfe de la Gonâve : Petit Goâve, Orouck, Petite Riviere de Nippes, Fond des Negres: 3.500 has
- Département du Nord : Limbé, Plaine du Nord, Grison Garde, St Raphael : 4.000 has.
Vallée de l’Artibonite:28.000has
Le marché de riz en Haïti représente plus de 8 millions de consommateurs. La production rizicole locale correspond à environ 20% de la consommation nationale. Le reste (80%) est satisfait à partir des importations et de l’aide alimentaire. Le riz importé en Haïti provient d’une vingtaine de pays, parmi lesquels les Etats-Unis, avec 70 a 80% des approvisionnements.
Environ 30 000 tonnes métriques (TM) de riz sont importées mensuellement en Haïti, soit environ 360 000 TM annuellement, à raison de 750 dollars la tonne. < Donc, en un an, environ 270 000 000 de dollars quittent le pays pour acheter le riz importé > pour reprendre les propos du président de la République d’Haïti, Mr. René Préval. La production locale, quant a elle, est estimée à 90 000 TM par an, alors qu’en 1985 elle était estimée à 125 000 tonnes métriques.
Pour le produit le plus consommé en ville, le riz importé (moins cher que le riz local), le prix de fin juillet 2008 est environ 14% plus élevé que celui de fin mars 2008 (début de la saison culturale en Haïti). En avril 2008, le gouvernement avait institué pour six mois une subvention d’environ 9% sur le prix du riz importé ; le sac de riz étant passé, selon l’agence de presse haïtienne HPN, de 750 à plus de 1150 gourdes (de 20 dollars à plus de 30 dollars environ).
L’un des problèmes majeurs au niveau de la filière riz en Haïti demeure les conditions de transformation. Il n’existe pas de machines modernes pour transformer le riz. Les moulins et moteurs sont les principaux équipements des unités de transformation de cette filière. Ces équipements sont, en général, vétustes, occasionnant un rendement faible à l’usinage.
Le tableau suivant traduit l’évolution des coûts d’importations du riz depuis 2003 :
Le marché de riz en Haïti représente plus de 8 millions de consommateurs. La production rizicole locale correspond à environ 20% de la consommation nationale. Le reste (80%) est satisfait à partir des importations et de l’aide alimentaire. Le riz importé en Haïti provient d’une vingtaine de pays, parmi lesquels les Etats-Unis, avec 70 a 80% des approvisionnements.
Environ 30 000 tonnes métriques (TM) de riz sont importées mensuellement en Haïti, soit environ 360 000 TM annuellement, à raison de 750 dollars la tonne. < Donc, en un an, environ 270 000 000 de dollars quittent le pays pour acheter le riz importé > pour reprendre les propos du président de la République d’Haïti, Mr. René Préval. La production locale, quant a elle, est estimée à 90 000 TM par an, alors qu’en 1985 elle était estimée à 125 000 tonnes métriques.
Pour le produit le plus consommé en ville, le riz importé (moins cher que le riz local), le prix de fin juillet 2008 est environ 14% plus élevé que celui de fin mars 2008 (début de la saison culturale en Haïti). En avril 2008, le gouvernement avait institué pour six mois une subvention d’environ 9% sur le prix du riz importé ; le sac de riz étant passé, selon l’agence de presse haïtienne HPN, de 750 à plus de 1150 gourdes (de 20 dollars à plus de 30 dollars environ).
L’un des problèmes majeurs au niveau de la filière riz en Haïti demeure les conditions de transformation. Il n’existe pas de machines modernes pour transformer le riz. Les moulins et moteurs sont les principaux équipements des unités de transformation de cette filière. Ces équipements sont, en général, vétustes, occasionnant un rendement faible à l’usinage.
Le tableau suivant traduit l’évolution des coûts d’importations du riz depuis 2003 :
Importations du riz en Haiti
(en millions de dollars)
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2003
(89)
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2004
(79)
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2005
(102)
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2006
(111)
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2007
(112*)
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